On assiste à une prolifération de lieux muséaux qui accueillent des conservations de collections les plus diverses et inattendues. Collections de notre mémoire de ruralité et de savoir-faire, objets agricoles, d'outils agraires anciens en voie de disparitions sont très recherchés. Plus institutionnellement le secteur public ou privé développe, regroupe, redéploie ses collections, spécialise les thématiques. L'offre culturelle publique et privée s'entrecroise. Musées de peintures, sculptures, céramiques, de l'aviation, navals, du tissus, du costume, de la poupée, musées thématiques, historiques, autour d'un homme ou d'un événement, de l'histoire d'un lieu, musées de sciences ou de techniques, peuplent les missions publiques du pays et des villes, emplissent par centaines le champ des initiatives privées, de mécènes, d'entreprises, ou de passionnés... Conservation et muséologie sont devenues un phénomène de société. Phénomène sociologique, psycho-sociologique, de mémoire collective, mais aussi phénomène économique, voire commercial. Tout devenant trésor de mémoire avec le temps qui passe, devenant rareté, dès-lors la société contemporaine s'empare de tout ce qu'elle génère, ou a pu générer dans le temps, de l'artistique au sens large, de l'artisanal au technique et au technologique, en passant par l'architectural privé restauré, pour reverser ce vécu matériel, dans un nouvel espace du muséal, comme si l'accélération de notre époque donnait au monde une peur de perdre sa mémoire... Crainte salvatrice, pour tout ce qui peut être mémoire de civilisation. De nombreux salons, se sont spécialisés dans la présentation et la vente d'objets devenus « objets de collections » et qui peuvent être acquis sur place souvent, fort cher, voire ensuite revendus dans des salles de ventes, lors de ventes aux enchères. Des experts peuvent être sur place, dans ces salons d'antiquités, de meubles, ou plus centrés sur des objets précis, bijoux, pierres rares, horlogerie, pour authentifier les objets si besoin. Du salon du jouet anciens ou aux armes anciennes, de l'artisanat de reliure, aux salons des vieux-papiers, regorgeant de paraphes surannés et de sceaux officiels, de riches enluminures, de parchemins, de cartes ou de plans anciens... Les objets les plus usuels finissent par se retrouver en salon, en statut de rareté. Les objets les plus anodins, bouchons et capsules de bouteilles, cartes téléphoniques, pin's, dès-à-coudre, sont recherchés, revendus, collectionnés, au titres de raretés avec autant de passion que des cartes postales anciennes ou des timbres, afin d' épouser le temps et devenir plus tard, encore plus précieux... Les moindres objets ou vêtements, de célébrités se retrouvent « muséalisés » et font le bonheur d'acquéreur en ventes aux enchères. La muséologie et la conservation du patrimoine, sont en osmose pour sauvegarder la mémoire des métiers disparus et de leurs outils, les savoirs-faire ancestraux. (EMPLACEMENT IMAGE -Légende photo: Outil agricole ancien.) Outils et pratiques de vieux-métiers disparus, qui revivent au cœur de villages, présentés au public dans des fermes-musées privées avec une qualité fidèle aux références techniques et pratiques de la muséologie. La conservation du patrimoine va de pair avec la mise en valeur de biens culturels qui sont porteurs de l'histoire et de la mémoire des lieux, et l'objectif sera bien là de faire basculer la dimension de conservation dans une dimension de muséologie fonctionnelle ; Palais privés restaurés, meublés, et institués en lieux muséaux, avec visites guidées, entrées payantes... Châteaux restaurés des villes et villages qui abriteront des salles d'expositions, de peintures et sculptures, mais aussi deviendront dans certains cas des prolongements d'espaces culturels publics pour la population, pour abriter des manifestations culturelles, des spectacles, concerts, expositions. D'importants musées publics ou privés, des espaces muséaux voient le jour et se font concurrence pour mettre en lumière les talents de la société et construire notre mémoire collective de demain, la « muséologie contemporaine » est née... une nouvelle approche du fait conservatoire,

© A.ANTOLINI 2021

On ne peut plus imaginer le développement économique et commercial, le développement de l'emploi, la promotion des villes et des cultures à travers le monde actuellement, sans envisager la mise en valeur de leurs atouts naturels, de leurs sites, de leur passé immémorial le plus lointain, ancestral, de leur préhistoire et de leur histoire,( EMPLACEMENT IMAGE - Légende: Chine - Chantier de restauration de toiture.) des événements marquants qui les distinguent, de l'image des grands hommes ou des célébrités de tous domaines qui y habitèrent, y vécurent, y naquirent, ou tout simplement y séjournèrent, et dont la connaissance vont attirer des flux de visiteurs, de curieux, de touristes, les tours-opérateurs, excursionnistes, devenant étapes culturelles, escales portuaires. Dans de nombreuses localités la réfection d'un site ancien, d'un vieux castel, d'une villa historique, l'ouverture d'un musée, la présentation d'objets rares du patrimoine, les grandes expositions, peuvent faire très facilement décupler le nombre de visiteurs, attirer les foules, et dès-lors améliorer, très rapidement, la situation économique dudit lieu. Village, quartier ou ville, station balnéaire ou touristique. Relançant l'hôtellerie, la restauration, mais induisant aussi une communication porteuse pour l'identité du lieu avec à terme, une augmentation des emplois à la clé, du fait de la publicité auprès des entreprises, dont certaines ne manqueront pas de venir s'installer. Cette « promotion muséologique », vient ainsi mettre en œuvre les modalités traditionnelles de la communication et du marketing, additionné de la portée culturelle du patrimoine pour une médiation plus riche et propice en direction de différents publics. La création et la communication autour de lieux muséaux ouverts au public, s'étoffent de promotion touristique et de médiations muséales plus performantes, agrémentées d'évènementiels historiographiques sur le culturel local, d'exposition et spectacles, de rencontres et congrès, d'itinéraires locaux sur le patrimoine artistique, culturel, historique, d'une gestion qualitative du public, d'accueil d'un nouveau tourisme muséal, avec des guides et conférenciers publics et privés. C'est cette mise en place qui fonde un muséologie moderne, plus en prise avec l'économie. En faisant appel aux nouvelles techniques de présentation au public, audio-phonie, audiovisuel, CD-DVD, la notion d'évolution économique s'associe étroitement aux nouveaux enjeux de la communication numérique. La promotion touristique et donc économique, passe inévitablement désormais, par la mise en valeur du patrimoine, architectural, muséal, ou des sites naturels; La muséologie s'est généralisée dans ces dimensions communicantes, rejoignant les préoccupations et perspectives du développement des secteurs économiques, restant une interface d'attractivité pour le monde des entreprises, les commerces, l'artisanat , les professions libérales, en rehaussant et améliorant la qualité du territoire dans la compétition pour l'accueil et les implantations des structures porteuses d'emploi. Antoine Antolini, directeur du CRACP-Europe

Définition Muséologie: Définition du terme On peut identifier une première origine de l'appellation de musée, provenant du grec mouséïon, qui était le Temple des Muses à Athènes, sanctuaire des déesses des arts. La notion évolua, caractérisant un lieu défini, de présentation de collections, aussi bien des arts, des sciences que des lettres. Le concept de conservation s'associant étroitement à l'expression du muséum, puis du musée. Aujourd'hui la muséologie, que l'on peut définir comme une science de l'organisation des musées, de l 'exposition des œuvres et objets d'art et culture, de présentation de collections au public, véhicule la mission de conservation du patrimoine, de médiation culturelle et éducative. Le musée étant un des moyens de cette mission. Définition de la muséographie selon l'auteur Antoine Antolini: On peut définir à l'intérieur de la muséologie, la muséographie, comme une spécificité matérielle, communicante et médiatisante, en statut de véritable science muséale, pour la mise en valeur, l'aménagement et la mise en regard des objets du musée, du patrimoine, étroitement associée à l'inventaire et à l'historique de celui-ci. Pour la muséographie le terme de branche n'est pas utilisé dans cette définition, afin de favoriser pour cette science toute l'homogénéité souhaitable avec la muséologie à laquelle elle appartient. Comme dans d'autres cas par ailleurs au sein de la recherche dans les sciences sociales ainsi que dans les Beaux-Arts ou encore l'Esthétique, les cloisonnements par branches n'apparaissent pas toujours nécessaires pour le meilleur développement de certaines sciences intégrées. Ceci dit il s'agit ici dans cet article de deux grands domaines culturels d'activités que sont la muséologie et la conservation du patrimoine, qui font l'objet d'une analyse au niveau de leurs fonctionnalités respectives. Ainsi muséologie et conservation du patrimoine, tendent aujourd'hui, encore plus que par le passé, à se compléter, voire à se superposer. Les activités de conservation du patrimoine peuvent s'étendre aux sites et monuments classés, aux espaces naturels, mais également aux domaines des progrès scientifiques et techniques, à tout ce qui peut constituer la mémoire collective de la société. La notion de muséologie est sortie hors de l'enceinte du musée traditionnel et empirique, pour suivre cette extension de la notion de conservation, s'y adapter, créer d'autres approches de ce que peut effectivement être un lieu muséal. Une muséologie, permettant à la société la vision concrète de son identité, au travers de sa mémoire, enfouie profondément dans le passé ou contemporaine, de son historiographie, de sa culture.(Tripode monumental à Pékin.) La muséologie et la conservation du patrimoine sont en mesure d'offrir aux spectateurs, aux citoyens, en effet miroir la connaissance de leur passé et l'actualité de leur existant artistique et culturel, scientifique, technique. Dans un contexte de mondialisation, patrimoine et muséologie, sont donc plus que jamais au goût du jour, notamment dans la sphère internationale, pour rendre au travers de l'identification de lieux remarquables, de grands sites classés, de périmètres urbains à sauvegarder, d'œuvres d'art à restaurer et protéger, une reconnaissance d'un patrimoine culturel commun pour l'humanité. Avec l'action d'institutions internationales, de l'Unesco, du Conseil de l'Europe, notamment. (rédactionnel: Antoine Antolini).

CONSERVATION DU PATRIMOINE MEMOIRE ET REPORTAGES ARCHIVES Travaux en cours 2012 à la SAGRADA FAMILIA, (BARCELONE) Espagne. Une des oeuvres architecturales la plus connue d'Antonio GAUDI. 

© Textes et images Antoine Antolini - Directeur Laboratoire de Recherche en art et patrimoine culturel.

I-"Aspects de Conservation et de Restauration du Patrimoine en Chine"
REPORTAGE -Catégorie : Conservation du Patrimoine culturel international © textes et photos D.R.

II-"Aspects de la conservation du patrimoine et de la mémoire"
REPORTAGE - Catégorie Conservation du Patrimoine culturel international © textes et photos.

III-"La peinture Sie-i en Chine Ancienne. Fondements conceptuels et portée dans l'art moderne européen" - "L' Art européen: Approches esthétique comparées du signe Chine-Occident dans l'art contemporain. REPORTAGE - Catégorie Recherche internationale - Esthétique des arts © textes et photos

IV-"Nature de la statutaire monumentale dans l'espace public chinois"
s/titre "Analyses de la statique spatiale dans le milieu urbain"
REPORTAGE - Catégorie Design Urbain © textes et photos D.R

V-"Nouvelles formulations de l'Esthétique urbaine en Chine" - Etude portant sur Pékin ville-capitale 20 millions d'hab. et Tianjin 8 millions d'hab." Catégorie: Design Urbain - Esthétique urbaine

REPORTAGE © textes et photos D.R

A proximité de la Grande muraille de Chine des travaux de restauration. Les chantiers en extérieurs en matière de conservation et restauration du patrimoine doivent faire l'objet en règle générale de d'une attention particulière au regard des conditions météorologiques. Si le diagnostic peut se réaliser à tout moment de l'année - Les réfections de toitures millénaires sont plus aisées au printemps, de même que les périodes estivales pour les réfections extérieures en peintures laques. Pour ces dernières si les nuances coloriques restent facilement reproductibles, les visions de ces nuances sur certaines parties du bâti, sur les boiseries, ou sur l'ensemble des surfaces picturalement restaurées méritent d'être suivie en éclairage naturel par temps clair. Les variations d'intensité des nuances, ou des applications, l'impact des clartés et lumières du soleil peuvent apporter des différentiels non négligeables qui restent à gérer par l'artiste pour atteindre le degré d'authenticité voulu.

Ref: Antoine Antolini Direction rédactionnelle Cracp/Edmc. 2009

Texte de recherche - Patrimoine et mémoire sont étroitement liés. Au travers de la conservation, de la démarche muséale plurielle, c'est l'ensemble de la ressource historique, mais aussi l'inconscient collectif qui peut prendre forme et être mis en relief autour du passé commun sociétal. En Chine comme en Europe, les actions en vue de la préservation et de la sauvegarde du patrimoine culturel, sont autant d' actes de reconstruction du passé et dès lors de restitution à la société contemporaine de ses fondements. La restauration des vases en reconstruction de structure et en repositionnement des fragments dans leurs espace-volume initial, donnent une vision homogène de l'esthétique de l'objet et de sa fonctionnalité générique. Par cette technique, ce sont autant de liens qui sont ainsi retissés avec les échos les plus lointain des civilisations. Décoratif et Muséologie: Le décor des vases chinois reste source de reconstitution patrimoniale et de sauvegarde de la mémoire plurielle de la société - le sacré, mythes et légendes, expressions de styles et d'esthétique, potentiel anecdotique et narratif, élément historique, vecteur de traçabilité sociologique en Archéologie de l'esthétique, apparaissent aux travers des peintures des kaolins. Au cœur du patrimoine culturel, le "décoratif" en Archéologie de l'esthétique, (tripodes, vases, assiettes décorées, motifs peints, frises et fresques, formes, imageries réminiscentes du pictural..) restent une logique culturelle intemporelle, avec des fonctions identificatrices et référents, pour l'ensemble de la société.

Ref: Antoine Antolini Direction rédactionnelle Cracp/Edmc. 2009

A. Antolini, directeur qualifié de laboratoire de recherche en art, a tenu en Chine des conférences, entretiens techniques, et à participé a une meilleure connaissance de l'art et de la culture européenne en Chine du nord. Il a eu ainsi la possibilité de présenter divers artistes contemporains européens. Des échanges fructueux avec le corps professoral de l'enseignement public chinois dans le domaine des arts, ont permis de préciser certains points particuliers sur la peinture chinoise ancienne " SIE-I", (Description d'un idée) -prononcer siey - notamment sur les périodes des X ème au XII ème siècles en Chine ancienne. Un certain nombre de points encore obscurs en Occident sur certaines de ces approches picturales ont pu être ainsi éclaircis, voire précisés. A l'occasion d'échanges de vues et de débats professoraux sur la peinture chinoise Sie-i Antoine Antolini, à pu exposer le concept d'un avant impressionnisme dès le X ème siècle en Chine. Exposant une analyse selon son concept d'une peinture chinoise Sie-i,

1° - Comme interprétation esthétique picturale immémoriale depuis la Chine pré-dynastique et l'aube des premiers signes calligraphiques -

2° - Cette peinture chinoise ancienne allant illustrer dans la modernité du X ème siècle, avec les matériaux du figuratif paysagiste, toutes les ambivalences intellectuelles spirituelles et esthétiques, qui se ressentent chez les artistes de ces époques, en expressions de relations entre les mondes du dedans et de l'au-delà, les mondes du dehors et du cosmique. Les modalités expressives qui font primer le ressenti intérieur du peintre comme clé de l'authentification de la montagne, conjurant ainsi sa caractéristique d' insaisissabilité , apportant une réponse anthologique au dilemme cézannien et dans l'art moderne.

ref: A. Antolini Direction rédactionnelle Cracp/Edmc. 2009 -Travaux études et recherches sur la peinture chinoise ancienne et le signe.

1° - L'espace public et la statuaire: Aspects généraux - La ville comporte généralement une statuaire de type commémoratif et d'hommage, de type esthétique, figuratif ou abstrait. La stylistique de la statuaire monumentale s'impose à la collectivité et au regard du plus grand nombre de spectateurs dans les villes, les quartiers, remplissant alors une fonctionnalité de mémoire vivante dans la société, de mémoire en temps réel. En Chine comme en Europe, au delà de missions commémoratives, la statuaire monumentale peut entrer en complémentarité esthétique ou significative, avec les espaces bâtis du milieu urbain ou de l'environnement, toutefois elle peut d'une manière autonome assurer une fonction essentiellement artistique.

2° - Les vocations de la statuaire publique: Celles-ci sont plurielles et s'adaptent en fonction des besoins de la société dont elles sont l'émanation et dont elles véhiculent, en expriment souvent les valeurs de manière allégorique . En Chine du Nord, le concept d'une statuaire en dénomination de Statique spatiale © découvert en France, par le chercheur Antoine Antolini , directeur qualifié de laboratoire de recherche en art (F.), a été mis en relief par son auteur, lors de la conférence de Tianjin (à côté de Pékin), exposant et précisant ses recherches sur le concept du lumineux, comme matériaux de sculpture de base en Statique spatiale, marquant une étape d'évolution de la statuaire publique dans l'art aujourd'hui.

ref: Antoine Antolini Direction rédactionnelle Cracp/Edmc. 2009

La Chine sauvegarde pour sa culture urbanistique toutes les caractéristiques stylistiques spécifiques qui lui sont propres, les techniques de construction, une esthétique d'ensemble en échos de formes et de lignes ( courbes, volumétries, colorismes, designs tectiformes originaux ou toitures en rebords relevés, frises et ouvertures, rotondités particulières, spirales, ou semi-circularités, .. ) comme autant d'interfaces dans la modernité et le contemporain de son patrimoine visuel immémorial.
Actuellement, les fonctionnalités de l'urbanisme restent un essentiel, au moment où les grandes villes chinoises vont vers un "mégapolisme".
1° Nouvelle esthétique et nouveau bâti en Chine : L'art dans les super-mégapoles: Pékin et ses 20 millions d'habitants, en cours de renforcement de ses liens de transports et communication avec le port voisin de Tianjin , 8 millions d'habitants, qui se verra qu'à 20 minutes de la capitale constituera la mégapole Pékin -Tianjin , qui avec les "villages" environnants de plus de 1 millions d'habitants. dépassera allègrement le cap des 30 millions d'habitants pour un même bassin d'activités... Du fait de l'augmentation besoins en logements, de la densification des populations en zones urbaines, des dynamiques économiques et commerciales, de l'emploi, de l'ancrage toujours plus important des activités industrielles, dans les périphéries urbaines, de grands pôles et centres commerciaux annexes, ont tendance à se regrouper et tisser des liens de communication et de transports avec le noyau central urbain et le coeur historique et administratif. Dans le même temps c'est la compatibilité des cœurs de villes anciens, à Pékin comme dans d'autres villes en Europe,qui peuvent survivre avec leur part d'histoire et de qualité de vie.

2° - Le siècle des prouesses architecturales et esthétiques en Chine:
Pourtant le XXI ème siècle devient le siècle des prouesses d'ingénierie technologiques, à la fois esthétiques,fonctionnelles, qui donnent par là même au développement urbain des aspects avant-gardiste et futuriste, en matière d'architectures innovantes et de nouveau matériau du bâti. Une évolution visuelle, comme pour proposer aux populations, à l'aube de ce nouveau millénaire une nouvelle façon de vivre son époque. L'architecture reste le monopole le plus important du visuel dans le paysage construit de la ville, cela se ressent particulièrement dans le centre de la capitale chinoise. Les agencements de densité des habitats, peuvent être, ou avoisiner, l'art en terme de signature esthétique dans l'espace. Des designs audacieux ont vu le jour à Pékin, sur la dernière décennies, tel notamment au moment des Jeux Olympiques de 2008. Patrimoine culturel à part entière, patrimoine culturel en temps réel constitutif de l'identité urbaine, l'architecture marque souverainement cette époque et s'impose dans la vision internationale comme "définissante", "identifiante", "référente" des la ville, du lieu, de la région, d'un pays. Une construction symbole en signal fort de la logique d'avancement et d'évolution de la ville. Une architecture en pleine expansion qui sait donner du sens, de l'existant nouveau, au territoire. L'esthétique urbaine chinoise enfin sait rester ouverte à des représentations architecturales extérieures significatives d'autres pays et l'on peut voir des immeubles en des styles propres à tel ou tel pays étranger. En fait des objets de visions historico-immobilières importées parfois à l'identique, comme à Tianjin, et intégrés dans l'urbain en formes d'état initial , comme des images urbaines d'ailleurs, autonome de ce qu'elles sont. De ces visions bien typées et délimitées, il en résulte au final une non-influence sur le contenu du style chinois. En vision lointaine de tous les futurs, l'architecture chinoise, à Pékin, sait marquer son omniprésence plastique dans l'espace, en créant du concept spécifique, en conservant les fonctionnalités en relation avec la population et les objectifs de son développement.
réf: Antoine Antolini Direction rédactionnelle Cracp/Edmc. 2009

Sauvegarde et Conservation de la mémoire et du Patrimoine Culturel REPORTAGE - Catégorie : Mémoire et Conservation du Patrimoine Culturel © textes et photos CRACP Antoine Antolini 2009 D.R

Paul Valéry (1871-1945), Ecrivain français - Lors d'un séjour à Gênes dans la nuit du 4 au 5 octobre 1892, Paul Valery,alors ami de Mallarmé et de Gide, qui fut durant une période poète symboliste, (il écrivit "La Jeune Parque " en 1912) ; traversa le moment le plus étrange et bouleversant de son existence intellectuelle et sensible dans la cité génoise. Il prit conscience de la portée de son travail passé et cette nuit là , il remit en cause l'ensemble de sa démarche personnelle face à la poésie et à la littérature pour l'avenir. Ce temps fort de sa vie et de sa pensée dans la cité de Gênes, cette mutation évolutive intérieure, qu'il connut lors de cette nuit d'orage du 4 au 5 octobre 1892, marque l'étape et le tournant de sa vie .Il désignera plus tard cette introspection décisive pour son futur, sous le nom de: "Nuit de Gênes". A compter de cette nuit là, sa relation à l'écrit ne fut plus la même, il décida de prendre ses distances d'avec la poésie, et entra dans de nouveaux concepts fondamentaux, qui allaient désormais construire son œuvre. Le Centre CRACP europe, est allé sur les lieux de cet évènement de l'histoire littéraire de Paul Valéry, qui concerne notre culture française et européenne . Dans le cadre de ses activités pour la sauvegarde de la mémoire et de la conservation du patrimoine culturel, le Centre CRACP, présente ce document-reportage. Paul Valéry écrivit notamment en 1895 "Introduction à méthode de Léonard de Vinci", "La soirée avec Monsieur Edmond Teste" en 1896 - "Les Cahiers ", ensemble de notes que l'auteur écrit de 1894 jusqu'à sa fin. CRACP , Conférences possibles sur ce sujet - Dessins, aquarelles et peintures, également sculptures, sur demande pour illustrer l'œuvre de Paul Valéry.